Voici la suite de mes notes du livre Tiny Experiments d’Anne-Laure Le Cunff.

Deuxième partie

Après avoir mis en place un pacte pour une petite expérience, nous voilà en action. Dans la deuxième partie du livre (ACT), j’ai retenu notamment des éléments intéressants sur la procrastination. Souvent celle-ci est perçue comme un ennemi. On cherche à la vaincre. Mais dans les cas où l’on ressent une honte, une anxiété ou même une angoisse, c’est inutile de se pousser. Il faut écouter le signal qui se cache derrière ces émotions. Il y a une raison à cette résistance, et la trouver peut nous permettre de faire sauter un verrou et de reprendre notre marche. On passe de “je devrais faire X” à “Pourquoi je ne fais pas X ?”.

La motivation nécessaire pour faire un tâche nécessite la présence de 3 facteurs. L’absence de l’un deux nous poussera à procrastiner. Voici les facteurs :

  • la motivation explicite, “rationnelle” de faire une tâche.
  • la motivation implicite, l’excitation à faire une tâche.
  • nos compétences, notre capacité à faire.

Si nous sommes alignés sur ces 3 facteurs (Head, Heart, Hand), alors le problème est lié à notre environnement, au système dans lequel on évolue.

Troisième partie

Dans la troisième partie, nommée REACT, l’autrice adresse la suite que l’on peut donner à un pacte. On n’est pas obligé de monter la barre, augmenter la pression. On peut :

  • Continuer le pacte. On creuse, on prend du recul, on approfondit. On se régénère.
  • Mettre en pause ou même arrêter le pacte. La prise de recul nous permet d’éviter le biais des coûts irrécupérables (s’entêter à continuer car on a déjà investi des moyens, du temps).
  • Customiser le pacte. Avec les données que l’on accumule pendant le pacte, on peut le réajuster.

Se rappeler que l’objectif d’un pacte est la progression, l’apprentissage. On a tendance à prendre une décision sur la suite avec trop peu d’éléments dans la balance. Ce qui est sous notre nez. Or ce n’est pas forcément ce qui est le plus important. Il faut étudier les signaux externes et internes (ce que l’on ressent).

Quatrième partie

Dans la dernière partie du livre, IMPACT, j’ai été positivement surpris d’apprendre que l’état de flow (état de forte concentration, de sensation de maîtrise, de joie, de pleine présence au sujet que l’on traite) survient plus souvent en groupe que seul.
Apprendre seul est difficile. Travailler en groupe, rejoindre une communauté sont des moyens très importants pour se développer. Une communauté donne accès à un ensemble de connaissances, compétences et matériels qui sont bien supérieurs à ce que l’on peut avoir seul. Grâce à ces ressources on est plus efficace. Mais il faut bien choisir comment s’entourer.
Et plutôt que de rejoindre une communauté, on peut aussi décider de lancer la notre. On n’est pas obligé d’être un expert pour se lancer. Voici les étapes qu’Anne-Laure Le Cunff propose :

  • S’engager publiquement, auprès de personnes de confiance. On n’est pas obligé de prévenir la terre entière. On privilégie des personnes positives.
  • Choisir une plateforme. De préférence une plateforme familière, qui ne va pas rajouter de la complexité à notre démarche. Limiter qui peut commenter, tous les avis ne se valent pas, ne valent pas le coup d’être écoutés.
  • Pratiquer, itérer. Documenter sa démarche, ce que l’on ajuste. On est transparent.

On commence petit et on prend du feedback régulièrement, dès le début. Tout au long de cette expérience, de ce partage, on va rester connecté à nos besoins. On évite de dévier vers les besoins des autres.

Conclusion

Un livre riche, dont je vous ai partagé quelques éléments qui m’ont particulièrement marqué. Un livre que j’ai trouvé agréable à lire, accessible pour mon anglais moyen. Attendez vous à un style et niveau d’anglais proche de livres comme Atomic Habits ou Deep Work et Slow Productivity de Cal Newport. Une traduction en français devrait arriver tôt ou tard, car l’autrice a partagé dans sa dernière newsletter avoir travaillé dessus récemment. Ce livre laissera certainement une trace dans mes pratiques.